La psychiatrie nutritionnelle est l’étude de l’impact de l’alimentation sur la santé mentale et cérébrale.
La recherche s’en est saisie depuis quelques années et montre que le mode de vie, notamment l’alimentation, a un impact sur les neurotransmetteurs, les marqueurs inflammatoires et certaines hormones.
Les changements biologiques qu’ils occasionnent influent sur la santé mentale et physique à long terme. Prendre soin de son alimentation c’est aussi prendre soin de son cerveau, contribuer à améliorer l’humeur, l’énergie et le bien-être général.
Un régime alimentaire de type méditerranéen, riche en fruits et légumes, réduit de manière significative le risque de dépression. Pour autant, la préservation de la santé mentale doit aussi passer par une supplémentation en vitamine D et en oméga-3.
Les changements de mode de vie visant à encourager l’activité physique et une alimentation riche en fruits et légumes. La supplémentation en zinc est également recommandée.
« Selon les études, il faut entre quatre et huit semaines avant d’avoir un effet bénéfique sur les symptômes dépressifs ».
Alimentation et santé mentale : quels liens ?
– Le microbiote intestinal :
Le lien entre l’intestin et le cerveau, souvent appelé « axe intestin-cerveau », montre que le microbiote (ensemble des bactéries intestinales) influence notre humeur. Des déséquilibres dans cette flore intestinale sont associés à des troubles comme l’anxiété et la dépression.
– Les neurotransmetteurs :
Certaines substances présentes dans les aliments, comme les acides aminés, sont des précurseurs de neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine) qui régulent l’humeur. Une alimentation inadéquate peut donc affecter la production de ces molécules essentielles.
